L’importance de mesurer son empreinte carbone
À l’heure où la transition écologique est un enjeu majeur, savoir comment réduire son empreinte carbone devient très vite une responsabilité individuelle et collective. À Val Cenis, comme dans toute la Haute Maurienne Vanoise, le développement durable est mis à l’honneur, et ce, sur plusieurs aspects.
À titre d’exemple, les produits locaux sont privilégiés, le patrimoine naturel est préservé avec soin, et les déplacements en voiture se font de manière responsable grâce à des solutions à faibles émissions de Co2 telles que le covoiturage – et le projet Blablacar Daily mis en place par la Communauté de communes de la Haute Maurienne Vanoise.
Aussi, et depuis peu, des travaux pour installer une chaufferie de bois en circuit-court ont commencé dans la station de Val Cenis : celle-ci alimentera progressivement la caserne des sapeurs-pompiers, le bâtiment de la Communauté de communes, l’Office de tourisme et l’Auditorium Laurent Gerra.
Les autres stations touristiques environnants profitent aussi de l’hydroélectricité locale. Pour aller plus loin, l’Office de Tourisme et la Communauté de communes organisent tout au long de l’année des ateliers et animations pour sensibiliser à ces pratiques, été comme hiver.
Les éléments à considérer
Évaluer le bilan carbone d'une journée de ski implique de considérer divers éléments. Cela comprend le transport vers la station, l'hébergement, la nourriture consommée sur place, la location de matériel, et les activités effectuées sur les pistes. Chacun de ces aspects contribue à l'empreinte carbone totale. En prenant conscience de ces facteurs, les vacanciers peuvent adopter des choix plus durables et minimiser leur impact environnemental tout en profitant de leur séjour à la montagne.Empreinte carbone : l’exemple de Val Cenis
La station de Val Cenis s’est adaptée à ces préoccupations. Surtout quand on sait que le bilan carbone d’une journée au ski équivaut en moyenne à 48,9 kg de Co2 rejetés*. Ce qui est peu mais nous pouvons faire mieux !
Alors le domaine skiable ainsi que les collectivités (infrastructures…) ayant une empreinte carbone respective de 3 et 17%* sur le total d’une journée au ski, Val Cenis s’est engagé pour optimiser la consommation énergétique des remontées mécaniques. Notamment en jouant de l’affluence afin d’ajuster proportionnellement la vitesse et la consommation des infrastructures mais aussi en récupérant la chaleur produite par les appareils.
Quant à la faune et la flore, des zones de quiétudes et des aménagements sont également mis en place afin de protéger le Tétras-lyre et autres oiseaux, animaux emblématiques de la région. Enfin, mêmes les dameuses se mettent à l’électriques ! Pionnière en France, Val Cenis s’est équipé d’une dameuse 100% électrique spécialisée pour les pistes de luge, de ski de fond et le front de neige.
Comment mesurer son empreinte carbone ?
Pour mesurer son empreinte carbone, et plus précisément celle d’une journée de ski en Haute Maurienne Vanoise, plusieurs outils en ligne permettent une estimation simple et personnalisée.Le site de l’ADEME (Agence de la transition écologique), par exemple, propose un simulateur permettant de calculer les émissions de Co2 de ses trajets en fonction de la distance parcourue, du mode de transport choisi, et du nombre de passagers. Il permet également d’évaluer l’impact global du trajet, incluant les dépenses énergétiques de la station (remontées mécaniques, chauffage, etc.)
Un voyageur venant de Paris, situé donc à environ 670 km des stations de la Haute Maurienne Vanoise, a plusieurs options de transport : qu’il s’agisse du train ou de la voiture. Ces deux moyens de locomotion ont des impacts assez différents en termes d’émissions de Co2.
• En train puis en voiture : Le train est reconnu comme l’un des moyens de transport les moins polluants. Prendre le train pour aller de Paris à Chambéry limite donc déjà fortement les émissions de Co2, avec une moyenne de 2 kg par passager. Une fois à Chambéry, un trajet en voiture d’environ 110 km vers la Haute Maurienne ajoute environ 19 kg de Co2 pour l’aller simple, soit 42 kg aller-retour. Cette option combine un faible impact carbone pour la plus grande partie du trajet avec une grande praticité pour rejoindre directement les stations touristiques, où des navettes locales, notamment à Modane, facilitent les déplacements finaux
• En voiture uniquement : En revanche, un trajet en voiture individuelle émet bien plus de Co2. Pour un véhicule thermique classique, le trajet aller-retour Paris-Haute Maurienne représenterait environ 240 kg de Co2, un chiffre considérable par rapport au train. Cela sans compter les éventuels bouchons ou ralentissements qui peuvent alourdir ce bilan.
Pour un voyageur venant de Bruxelles, situé à environ 900 km des stations, différentes options de transport existent, chacune ayant un impact carbone différent.
• En train puis en voiture : Un trajet Bruxelles-Chambéry, avec correspondance à Paris ou Lyon, génère environ 3 kg de Co2 par passager. À l’arrivée, le trajet en voiture de Chambéry à Val Cenis, par exemple, ajoute 42 kg de Co2 pour un aller-retour, portant l’empreinte totale à 48 kg de Co2.
• En voiture uniquement : Pour un aller-retour complet en voiture depuis Bruxelles, l’empreinte est d’environ 320 kg de Co2. Bien que le covoiturage puisse réduire cet impact, ce mode de transport reste bien plus émetteur que le train + voiture.
• En avion puis en voiture : Un aller-retour Bruxelles-Lyon en avion produit environ 440 kg de Co2 par passager. À cela s’ajoutent les 30 kg de Co2 pour l’aller-retour en voiture entre Lyon et Val Cenis, portant l’empreinte totale à environ 470 kg de Co2, soit l’option la plus émettrice en carbone.
Depuis 2021, Val Cenis est reconnue par le label Flocon Vert, symbole d’un tourisme durable en montagne. Ce label garantit son engagement à travers 20 critères écologiques et sociaux : mobilité douce, gestion responsable des ressources, soutien à l’économie locale, et gouvernance partagée. En choisissant cette station, les visiteurs contribuent à préserver l’environnement tout en découvrant un patrimoine local riche.