
Des lieux chargés d’histoire !
Les forts de l’Esseillon ont été construits entre 1815 et 1830 à l’époque du Royaume de Piémont-Sardaigne selon les plans du Marquis de Montalembert.
Le verrou glaciaire de l’Esseillon (échelle en piémontais) se prêtait tout à fait à la conception pensée par l’architecte qui préconisait une défense mutuelle de chaque fort par des tirs croisés.
Ces édifices portant les prénoms des souverains de la famille royale : Victor Emmanuel et Marie-Thérèse, Charles-Félix et Marie-Christine, Charles-Albert verrouillaient l’accès au principal passage entre la France et le Piémont, contrôlant ainsi la route royale du Mont Cenis.
Un peu d’architecture…
L’ensemble fortifié de l’Esseillon se rattache aux conceptions du marquis de Montalembert (1714-1800) dont les théories s’opposent à celles de Vauban.
On attribue aux différents ouvrages le nom de l’un des membres de la famille Royale. Marie-Christine, Marie-Thérèse, Victor-Emmanuel, Charles-Albert et Charles-Félix, mais aucun de ces forts n’a eu a subir l’épreuve du feu.
C’est en 1860, lors de l’annexion de la Savoie à la France, qu’ils sont devenus patrimoine national. Trois de ces forts sont restaurés à ce jour, dont un abritant un restaurant gîte d’étape et l’autre, le centre d’interprétation du patrimoine fortifié.
L’histoire expliquée à tous
Toujours en cours de restauration, les forts se visitent (visites libres ou accompagnées). En famille, les enfants pourront se mettre dans la peau d’un soldat et suivre le jeu de piste dans le fort Victor-Emmanuel.
La Redoute Marie-Thérèse abrite le Centre d’interprétation du patrimoine fortifié et le fort Marie-Christine vous propose un hébergement et une restauration de qualité.